Des calques

BOÎTE 11

Une image à l’écran se compose de plusieurs calques. L’image de la souris dans son carton peut ainsi se décomposer en 4 éléments distincts (et plus si on y ajoute des confettis par exemple) :

• l’arrière-plan : ici, le papier peint + le dos du carton ;
• calque #1 : la queue de la souris si on veut qu’elle bouge ;
• calque #2 : la souris (sans sa queue) si on veut la faire sauter hors du carton ;
• calque #3 : au premier plan, le rabat de devant du carton qui permet de cacher le corps de la souris.

On aurait alors 4 calques, soit 4 PNGs différents.

Si on souhaite ajouter des confettis, il suffit d’avoir 1 calque pour chaque confetti de couleur et de forme différentes. La taille importe peu parce qu’on peut définir cela dans le code.

On parle de « calque » (layer en anglais) parce que c’est la terminologie utilisée par les logiciels de retouche graphique comme Photoshop ou Gimp (gratuit). Cela permet également de bien comprendre qu’il faut que le contour de l’image soit transparent pour que les autres éléments puissent apparaître à l’écran.

Ici, on peut voir une vue 3D depuis le logiciel de programmation (xCode – iOS) de la page de l’espace :

Cette coupe nous permet de voir l’arrière-plan opaque et puis tous les calques (PNGs) des planètes et objets non-identifiés positionnés sur l’ensemble de la carte spatiale.

Le format de fichier PNG permet de garder cette transparence. Ce qui n’est pas le cas d’autres formats de type JPG ou GIF (fichiers animés).

Dans le cas de Bleu de Toi, il y a eu un travail assez considérable de retouche graphique. Tous les dessins ayant été fait à la main, il a fallu les scanner et puis « gommer » tout ce qui ne devait pas paraître à l’écran.

© CotCotCot Éditions – Des Carabistouilles Sprl